JIF 2025 en différé au ministère du tourisme, de la culture et des arts

Une fierté célébrée, un engagement renouvelé pour une participation plus active des femmes au développement !

Cotonou, 14 mars 2025 dans la salle VIP du ministère dirigé par Jean Michel Abimbola. Les femmes étaient bien là pour passer ensemble une matinée inoubliable, les yeux rayonnant de fierté et d'espérance.  Elles sont l’âme battante de la société, les bâtisseuses de l'avenir, les gardiennes d’un héritage précieux. Elles ont voulu donner un cachet spécial à leur JIF 2025, quoique célébrée en différé.  Le ministère , a rendu un hommage éclatant à ces figures féminines qui, d’hier à aujourd’hui, sculptent avec audace et résilience les contours de la vie et se battent pour le développement du pays.C'est devant cette assemblée  attentive et enthousiaste de femmes, que le  Directeur de Cabinet, représentant le Ministre Jean-Michel ABIMBOLA, a livré un message d’une intensité rare, où résonnait un appel à la mémoire et à l’action. "Célébrer cette journée, ce n’est pas simplement marquer une date sur un calendrier, c’est honorer un combat séculaire, une marche jalonnée d’épreuves et de triomphes, une conquête inlassable de justice et d’égalité. Chaque femme, par son courage et sa détermination, est un maillon essentiel de cette épopée" a-t-il rappelé. 

Au sein du Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, la portée de cet engagement prend une dimension particulière. Ce ministère, gardien des récits et des traditions, sait mieux que quiconque que l’histoire d’une nation se tisse aussi dans l’ombre des figures féminines qui, trop longtemps, ont été reléguées au second plan. Pourtant, elles n’ont jamais été de simples spectatrices. Elles ont bâti, elles ont inspiré, elles ont transformé. De génération en génération, des voix féminines se sont levées, bravant l’interdit, repoussant les frontières de l’injustice, ébranlant les bastions du silence. Grâce à elles, ce qui semblait impossible hier est devenu une évidence aujourd’hui. Mais le combat n’est pas achevé. « L’égalité n’est ni une page tournée, ni un rêve lointain. Elle est un chantier à poursuivre, une flamme à entretenir », a martelé le représentant du ministre, rappelant ainsi que chaque victoire, aussi éclatante soit-elle, ne saurait être considérée comme acquise.

Les défis demeurent, les résistances subsistent. Pourtant, le vent du changement souffle, porté par ces femmes qui osent rêver, qui refusent la relégation, qui portent sur leurs épaules les espoirs d’un monde plus juste. À travers ce discours, c’est à elles que l’on a rendu hommage : à la jeune fille qui avance sans crainte vers l’avenir, à la mère qui façonne les générations, à la travailleuse dont le labeur noble nourrit la société, à la femme leader dont la voix, hier étouffée, résonne aujourd’hui en une symphonie d’audace et de renouveau. L’émotion était à son comble lorsque ces mots ont été prononcés  « Élever une femme, c’est élever une famille, une communauté, une nation tout entière. Une société qui confine ses femmes à l’ombre s’aveugle elle-même ; une nation qui libère leur potentiel s’ouvre aux promesses d’un avenir radieux. » Ces paroles ont retenti comme une clameur, un écho puissant à la nécessité d’un engagement collectif en faveur des droits des femmes.

Alors que la cérémonie touchait à sa fin, une certitude s’est imposée: ce 14 mars ne serait pas une simple parenthèse, un moment figé dans le temps. Il devait être le point de départ d’une dynamique renouvelée, un engagement réaffirmé à ouvrir davantage d’horizons, à briser les derniers verrous, à transformer chaque discours en actes concrets. Les applaudissements nourris qui ont suivi l'intervention du directeur du cabinet en étaient la preuve éclatante. Plus qu’un hommage, cette journée a été une promesse : celle d’un futur où les femmes ne quémandent plus leur place, mais l’exercent pleinement. Un futur où chaque aspiration féminine trouve un écho, une reconnaissance, une réalité.

Joël Vigninou AKONDE